L’archéologie de l’année 1997 est celle des bénévoles REMPART.
Dans le cadre de l’aménagement du site à la visite, la courtine Bois-Berthier/Portal (C61) présentait un aspect de dangerosité. Un des nouveaux responsables du chantier bénévoles de l’Union REMPART ayant participé aux stages de formation MH, prend les responsabilités des demandes de travaux auprès des organismes (DRAC, DRDJS, CAN, Propriétaire, …).
Ensuite, il engage une négociation sur l’archéologie de l’année 1997 avec l’ A.C.M.H. (M. François Jeanneau), sa demande rentre dans le cadre de l’aménagement favorisant le parcours des visiteurs.
L’objet de la demande concerne le dégagement de la courtine Tour du Bois-Berthier / Tour du Portal (C61) coté fossé. Dans le but, de construire un parapet de protection dans l’alignement du couloir de la gaine en parement contrebuté par des moellons maçonnés, et ce tout en conservant les traces de l’ancien escalier menant au chemin de ronde, découvert lors d’un débroussaillage rapide dans les année 1980.
L’accord sur l’archéologie 1997
L’Architecte en Chef des Monuments Historiques donne son accord au chantier bénévoles REMPART pour le dégagement de la dite courtine avec une limite d’action. De façon a ce que le chantier stoppe l’action du dégagement lorsqu’il est découvert une première assise complète.
Rapport archéologique du dégagement de la courtine
1997 étant l’année de archéologie bénévoles, l’équipe s’organise autour de Frederic Loppe et Benjamin Moya, sous la Responsabilité de Yann Foutiau / Christophe Pouye et la Direction de David Huret.
La première étape de dégagement fut de reprendre le débroussaillage de l’arrachement de la dite courtine. Lors de l’exécution, nous avons retrouvé la trace de l’escalier cependant il ne subsistait qu’un seul degré. Ce n’est donc pas, comme nous pouvons le lire dans une publication l’entreprise Asselin (Thouars) qui a altéré l’ancien escalier lors de la pose du blindage.
La deuxième étape concernait de décapage du nucléus de la courtine.
La troisième étape concernait le dégagement déposé par le temps et l’effondrement de cette courtine. Cette opération à été fait au fur et à mesure sur toute la largueur du remblai. Ainsi, la découverte d’éléments architecturaux (2 linteaux, 1 sommier d’archère) confirme une symétrie avec la courtine C12. Des artefacts sont mis en évidence, ferrure, tessons, lèvres de poterie et/ou céramique, ….
L’ensemble des éléments ont été introuvable en 1996, malgré les demandes aux responsables.
En raison des objectifs c’est pour cela que nous avons reçu du rapport de fouille et analyse. Il est de très bonne qualité, et donc utile pour des travaux en images de synthèse.