Cette page dédié à l’archéologie réalisée par Adrien Montigny sur le site du Coudray Salbart.
2007 – Fouilles Archéologiques – Courtine Tour du Bois-Berthier / Tour du Portal
Une douzaine d’année après la mise au jour d’assises complètes de la courtine C61 par le chantier bénévoles REMPART, et après dix années protégée par un blindage de bois. La courtine 61 bénéficie d’une opération de fouille d’ampleur en vue de sa cristallisation/restauration et la création d’un garde corp en parement, nous avons transmis toutes les informations archéologiques à notre disposition notamment l’existence de l’escalier qui disparu lors de la restauration de la courtine .
Lors de cette dite fouille la découverte d’un fragment d’un grand échiquier gravé sur une pierre de taille carrée, avec au verso une marelle et d’une poterne (H 2,40m – L 1,40m) du XIIIe siècle, suivi d’un couloir de 3,50 m de hauteur, rempli de terre de remblai sont des surprises, le devant de celle-ci est dallé sur 1,20 m encadré de petites rigoles d’évacuation d’eau du couloir et de deux murets. Le dit couloir disposait d’une porte barrée, et d’une couverture en arc brisé. le comblement du couloir est réalisé avant l’écroulement de la courtine. Dans le remblai dégagé il y avait du sable, des tessons, des tuiles, des pierres de demolition les vestiges sont datés du fin XV et début XVI.
Le couloir mène vers la haute cour du château ?
« On pouvait s’attendre à une telle découverte, c’est relativement fréquent avec ce type d’édifice militaire »
« La question est de savoir pourquoi le couloir a été bouché, sûrement au XVe siècle »
Adrien Montigny, puis Nicolas Prouteau
Le château du Coudray-Salbart n’a pas encore livré tous ses mystères.
L’état 2008
2008-2009 – Grosse tour
L’intervention archéologique a procédé à la dévégétalisation puis à la fouille du sommet, suivi d’une étude des parements externes de la Grosse-Tour notamment en ce qui concerne les marques lapidaires. L’inventaire réalisé a permis d’identifier près de sept cent cinquante marques , représentants 70 marques différentes et pouvant être regroupéees en trente ou quarante catégories principales. Les sept cent cinquante marques sont systématiquement identifiés et localisés. Leur répartition s’avère très variable ce qui témoigne probablement de plusieurs phases de construction. Sur les assises 15 à 37 elles sont très présentes, et beaucoup moins sur les autres, celle en forme de sablier couché est présente 90 fois sur les assise 16 à 62, nous la retrouvons sur d’autres parties de l’édifice et sur la barbacane
Découvertes : Tout comme dans la la fouille de 1995 sur Tour Double, la découverte d’un volume important de tuiles courbes, et de nombreux débris d’os (bœuf, lapin, porc ou sanglier, caprin, ovin, huitres, moule)des céramiques des XVIème et XVIIème siècle. Cas spécifique : des fragments de cornes d’appel
Nota : Cette campagne elle rentre dans le schéma d’étude archéologique des signes lapidaires. Marie Pierre Baudry dans sa publication n’avait fait qu’un inventaire partiel et ne pouvant confirmer les observations de 1904.
2008 – La Barbacanne
Des problèmes de stabilité de certaines maçonneries situé entre la maison du « gardien » et la dite barbacane (dispositif de défense devant la basse-cour) ont rendu nécessaire la réalisation d’un sondage.
Les informations collectées semblent vérifiées les dimensions de l’ouvrage données dans la Prisée, (mettre les dimensions?) mais ainsi le plan semi-circulaire que les quelques vestiges sous les broussailles laissaient imaginer.
La construction de la barbacane à probablement nécessité une modification du fossé initial. De puissantes fondations s’élargissent par 3 ressauts successifs (13cm, 52 cm puis 27cm de longueur). Celle-ci contient la masse de remblais formant la base pleine de l’élément défensif. Le mur qui est construit au dessus est épais de 1,80 m (+ 0,50cm par rapport aux courtines du château), l’ensemble forme la barbacane. Ce plan de ce mur présente un aspect curviligne en extérieur et à en pan coupés à l’intérieur. L’état de conservation des bases d’ébrasures de tir dirigées vers l’Est et vers l’Ouest ne permet guère d’en proposer une restitution fiable. L’un des seuls constats qu’il est possible de faire est qu’il ne s’agit pas d’archères à niches. (L’existence de niche permettrait une datation du XIIIe siècle.
Le niveau du sol est approximativement déduit, bien qu’intégralement détruit à l’emplacement du sondage. Sous ce niveau, l’intérieur de cet ouvrage avancé est constitué d’un mur pourvu de puissantes fondations s’élargissant par ressauts vers l’intérieur.
Les différences de type d’appareil et d’outils utilisés, forment la question sur la datation de cette barbacane. Ainsi, sa construction est peut-être postérieure à la château/basse-cour.
Nota : Ce sondage est à rapprocher des découvertes structurelles réalisées dans les années 1980-1983 autour de la maison du « gardien » par le chantier bénévoles REMPART. Il faut noter que cet endroit est très perturbé par les nombreuses.
2008/2009 – Cour Intérieure /Haute Cour
Les travaux liés à la circulation des visiteurs ont également entrainé des interventions limitées à l’intérieur de la cour du château. Elles ont notamment permis de compléter le plan du château primitif par la mise au jour partielle de sa tour d’angle nord-ouest. Elle permet également de mieux comprendre la nature de certains éléments architecturaux précédemment observés. Ces données permettent également de mieux comprendre l’agencement intérieur du château après son agrandissement et la mise en place du système que nous connaissons aujourd’hui. Elles montrent que les deux enceintes ont coexisté y compris dans des secteurs charnière comme l’entrée du château.
Si la présence d’un bâtiment adossé à la courtine orientale reliant la Grosse-Tour à la tour Saint-Michel était déjà connue, cette intervention a tout de même apporté diverses données. Elle a notamment permis d’identifier un niveau qui devait être partiellement enterré. Il aurait fonctionné à un niveau inférieur à celui donné par les seuils des portes s’ouvrant dans l’actuelle cour.
Ces sondages, grâce au mobilier collecté, montrent une occupation du site au moins jusqu’au XVIe s. Ils montrent surtout que cette occupation semble être liée à des travaux entraînant d’importants terrassements. Si la nature et l’ampleur de ces travaux restent méconnues, ils indiquent toutefois que le site a continué à évoluer alors qu’on le dit précocement figé.
Sources :
La programmation du PCR 2012-2015
Programme collectif de recherches en archéologie Marie-Pierre Baudry (Atemporelle) et Adrien Montigny (Inrap). « Le château du Coudray-Salbart » avec le soutien du ministère de la Culture / service régional de l’archéologie Poitou-Charentes
- Jérôme Baloge Président de la Communauté d’Agglomération du Niortais Maire de Niort
- Marie-Pierre Baudry-Parthenay Directrice du projet collectif de recherches (Atemporelle)
- Elisabeth Maillard Vice présidente de la CAN en charge du patrimoine historique
- Thierry Devautour Maire d’échiré
- Michel Rodon Président de l’association Les amis du Coudray-Salbart
La restitution de PCR (Programme Collectif de Recherches) a été réalisé par Marie-Pierre Baudry (Atemporelle) et Adrien Montigny (Inrap) le vendredi 15 janvier 2016 à 20h30.
2010/2011 – La Tour de Bois Berthier
Dossier Archère-Plateforme
2014/2015 – La Tour du Moulin
Archéologie en élévation remonte des points importants et structurants dans la lecture de l’histoire de la forteresse.
1 – Il n’y a aucun trou de boulin, même derrière des joints ou des pierres. Ce qui implique une construction par le dessus
2 – Au niveau supérieur de la tour il y a un rang hélicoïdal sur 12 assises. C’est un cas unique observé sur la forteresse.
3 – L’aspect de la plateforme sommitale « crénelé par le dessus » semble avoir été démontée par une action humaine plus que par l’action du temps. L’aspect est trop régulier.
Les Fouilles Archéologiques – de l’INRAP
la courtine Est « entre Tour Double et Tour St Michel » (2016-2017) -> Dossier Escalier-Creneau
2019 – Courtine Tour Saint-Michel / Tour Double
INRAP / COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE NIORT
La datation du bois retrouvé dans les trous de boulins de la courtine Est ne peuvent datés exactement. Il n’y a pas d’aubier sur les restes de bois. L’abattage des arbres en postérieur à 1206.
Source :