Cette rubrique est née de la volonté d’expliquer que chaque intervention professionnelle, bénévole, archéologique sur un bâti correspond à une interprétation de celui-ci. Les recherches autour du Coudray-Salbart sont constantes depuis plus de 50 ans.
Il faut bien être conscient que chaque intervention malgré la qualités des recherches peuvent limiter la compréhension de la lecture du bâti, voire provoquer une altération de celle-ci, ou pire, faire disparaître des traces archéologiques d’ampleurs.
Dans le domaine de l’analyse archéologique du patrimoine bâti, la société Archéotech est la référence, et activité depuis 1979.
L’archéologie du bâti est une méthode d’analyse archéologique des monuments qui prend son essor au milieu des années 1980, à l’époque du développement de l’archéologie préventive. En réaction contre une archéologie limitée à la stylistique, elle cherche à documenter toutes les phases d’un édifice. Cette méthode d’analyse est archéologique en ce qu’elle ne diffère pas fondamentalement des méthodes de la fouille classique. L’archéologie du bâti a connu un essor certain depuis les années 1990. 1
On réalise diverses interventions sur la forteresse du Coudray-Salbart. Du simple constat archéologique d’urgence dans le cadre de travaux d’aménagement à l’étude globale d’une tour ou courtine de longue durée, avec analyses, fouilles, mise en place d’un système informatique de gestion des données et classement des archives.
Mais avant de systématiser le système documentaire, que fait-on des données récoltées ?
Malgré la meilleure volonté du monde, les modifications d’éléments changent et limitent la compréhension architecturale. Ainsi, pour chaque grandes tranches de travaux, si cela est nécessaire les dossiers de recherche documente le cas.
Sources
1- https://hal.science/hal-01764975v1/file/Larcheologie_du_bati.pdf